Fraude au BEPC 2025 à Bobo-Dioulasso

Les Faits : Une Tricherie High-Tech Démasquée

Deux candidats au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) 2025 ont été arrêtés à Bobo-Dioulasso pour avoir utilisé des intelligences artificielles (ChatGPT et DeepSeek) lors des épreuves de français et de physique-chimie les 3 et 4 juin 202512. Les surveillants, alertés par des comportements suspects, ont saisi leurs téléphones portables dissimulés, révélant l’usage de ces outils pour générer des réponses en temps réel.

⚖️ Réponse Judiciaire Immédiate

Inculpés pour fraude aux examens, les élèves ont été placés sous mandat de dépôt à la Maison d’Arrêt et de Correction de Bobo (MACB) en attendant leur procès117. Le procureur a rappelé la tolérance zéro du Burkina Faso envers ces pratiques, sanctionnées par la loi pour préserver la crédibilité des diplômes.

💡 Un Débat National sur l’IA en Milieu Scolaire

L’affaire soulève des questions cruciales :

Éthique et Éducation : Comment encadrer l’usage des IA génératives sans étouffer leur potentiel pédagogique ?
Sécurité des Examens : Les contrôles actuels sont-ils suffisants face aux technologies furtives ?
Responsabilisation : Certains commentateurs pointent la négligence des surveillants ayant laissé passer les téléphones en salle2.

📢 Réactions et Mesures Préventives

Sur les réseaux sociaux, les avis divergent :

Pour une sanction exemplaire : « Tricher pour un diplôme sape le développement national », estime un internaute2.
Appel à la prévention : D’autres plaident pour des campagnes de sensibilisation et des lois spécifiques sur l’usage des IA durant les examens1.

🔮 L’Avenir des Examens à l’Ère Numérique

Alors que les résultats du BEPC 2025 seront proclamés le 17 juin18, cet incident rappelle l’urgence de :

Renforcer les contrôles (détecteurs de métaux, brouilleurs de réseau).
Éduquer aux risques de la fraude technologique.
Adapter les épreuves pour évaluer des compétences non reproductibles par l’IA.

En savoir plus :

Cet événement marque un tournant dans la lutte contre la fraude numérique au Burkina Faso, où l’équilibre entre innovation et intégrité scolaire reste à construire.